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I. Avantages
A. Pour la surveillance de la grossesse
- Suivi des grossesses adapté aux risques dépistés. Homogénéité de
la prise en charge des patientes, continuité d’action des intervenants
successifs.
- Correction des inégalités dans l’accès aux soins spécialisés.
- Amélioration de la circulation de l’information médicale par un
dossier obstétrical commun, un carnet de suivi de la grossesse.
Suppression des redondances dans les examens.
- Permet de redéployer vers les sages-femmes et les généralistes la
surveillance des grossesses à bas risque et de réhabiliter la grossesse
" physiologique ".
- Choix éclairé et consensuel de la patiente avec son médecin quant au
lieu de l’accouchement.
B. Pour la prise en charge des accouchements
- Adapter les conditions et lieux d’accouchement au niveau de risque.
- Optimisation de l’occupation des plateaux techniques. Concentration de
moyens conduisant à l’amélioration des équipes et des actes
dispensés.
- Augmentation du nombre de transferts in utero.
- Des études ouvertes indiquent une réduction de la mortalité
périnatale et des séquelles neurologiques, mais il n’y a pas d’essais
randomisés évaluant le fonctionnement en réseau par rapport au système
traditionnel.
- Évite en cas de transfert la séparation de la mère et du nouveau-né.
C. Sur le plan de l’organisation des soins
- Décloisonnement public-privé.
- Satisfaire aux aspirations de la population par le maintien de
structures de proximité dont le réseau garantit la qualité.
- Enrichissement des compétences par une pratique plus collective.
- Peut faciliter l’ouverture des structures hospitalières aux
praticiens libéraux et aux sages-femmes libérales.
II. Inconvénients
A. Inconvénients proprement dits
- Polariser l’intérêt sur le haut risque au détriment des autres
patientes.
- Risques liés au transfert maternel.
- Eloignement de la femme transférée par rapport à son environnement.
- Multiplicité des intervenants.
- Risque d’une moindre personnalisation des soins dans les maternités
de niveau III.
- Problèmes médico-légaux liés aux décisions de transfert ou de non
transfert.
- Engorgement des niveaux III.
B. Difficultés à prévoir ou obstacles à surmonter
- La recherche d’une sécurité physique ne doit pas entraîner une
insécurité psychologique.
- Difficulté à déterminer le niveau réel du risque.
- Perte ou fuite de clientèle des maternités de niveau I. Risque de
fermeture des centres de proximité.
- Risque d’un sentiment de dévalorisation des praticiens qui sont
" obligés " de transférer.
- Risque de démotivation des équipes qui seront réduites à " ne
faire que du normal ".
- Risque d’une perte de compétence des praticiens exerçant en
maternité de niveau I.
- Conflits interpersonnels liés au travail en équipe.
- Différence des modes de rémunération entre le secteur libéral (à l’acte
- au forfait) et le secteur hospitalier (dotation globale - points ISA).
- Pour les libéraux, le temps passé aux activités du réseau n’est
pas rémunéré.
- Difficulté d’acceptation de certaines nécessités de Santé publique
par les élus politiques locaux.
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